Recherche

Actualités

Optimiser l'utilisation du béton fibré

Présent par exemple dans la résille du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée à Marseille, ou dans la construction de la Fondation Louis Vuitton à Paris, le béton fibré est utilisé pour fabriquer des éléments d'architecture complexe. Afin d'optimiser son utilisation tant en termes de performance que de coût, un groupe de travail animé par le Groupe Lafarge en partenariat avec le CSTB, a mis au point de nouvelles références de dimensionnement.

C'est sa bonne résistance à la traction et sa ductilité qui font du béton fibré un matériau privilégié dans les éléments architectoniques des bâtiments. Ces qualités sont liées à l'incorporation de fibres métalliques dans le béton. Pour autant, jusqu'alors, les conditions de sa mise en oeuvre ne prenaient pas en compte, de manière optimale, cette spécificité du matériau. En fait, le coefficient partiel de sécurité utilisé était contraignant et ne considérait pas la ductilité de ce type de matériau. Ce qui entraînait un surdimensionnement lors de son utilisation.

Pour ajuster au mieux les quantités de béton fibré au besoin, le Groupe Lafarge et le CSTB ont animé un groupe de travail en 2014, qui a réuni des experts de Betsinor Composites, du groupe Eiffage et du Centre d'études et de recherche de l'industrie du béton (CERIB). Cette recherche collaborative s'est appuyée sur une approche performancielle, et a mis au point un coefficient partiel de sécurité propre au béton fibré pour certaines configurations géométriques. De quoi permettre des économies de matière et une optimisation économique des projets, sans réduire le niveau de fiabilité. Ce résultat sera partagé avec l'ensemble des industriels afin de faire progresser les pratiques professionnelles.